Mais il nous faudra aussi voir dans une seconde parti tout ce que la religion apporte a l’homme et qu’il ne peut se passer de du besoin de religion.Ce pourquoi, il nous faudra dans un troisiĂšme temps voir que l’homme ne peut se passer des principe moraux et sociaux de la religion. Tout d’abord, il paraĂźt normal que l’on puisse se passer du besoin de religion puisque un grand Bordeaux Boulogne Study days - Middle Ages The manufacture of medieval narratives 13th-16th centuries Lors de ces deux journĂ©es d'Ă©tude, les intervenants proposeront une rĂ©flexion sur la fabrique du texte mĂ©diĂ©val, sa matĂ©rialitĂ© ainsi que l’évolution des procĂ©dĂ©s de mise en forme des rĂ©cits mĂ©diĂ©vaux entre le XIIIe et le XVIe siĂšcle. Read announcement Paris Study days - Language MĂ©tamorphoses le corps dans tous ses Ă©tats Le samedi 26 mars se tiendra la premiĂšre session des doctorales de l’annĂ©e 2022. OrganisĂ©e par les doctorantes de l’école doctorale III LittĂ©ratures françaises et comparĂ©es », ED019 de Sorbonne UniversitĂ©, elle portera sur le motif de la mĂ©tamorphose, en interrogeant notamment la question du corps. Read announcement Caen Study days - History Les mağālis d’adab et l’adab des mağālis Les foyers du savoir dans la culture arabe Cette journĂ©e d’étude a pour objectif de faire la lumiĂšre sur des mağālis, ou lieux de savoirs, caractĂ©risĂ©s par des connaissances globales et d’interroger les textes qui les mettent en exergue afin de saisir davantage les relations entre adab et culture, politique et histoire. Read announcement Besançon Study days - Sociology Imaginaires du temps post-apocalyptique et rĂ©organisation des rapports sociaux Cette journĂ©e d’étude vise Ă  utiliser les imaginaires post-apocalyptiques comme laboratoires d’expĂ©rimentation du social, autrement dit Ă  comprendre quelles formes de rapports sociaux peuvent ĂȘtre mis en jeu dans un nouvel ordre fictionnel. Mais elle consiste tout autant Ă  saisir comment l’imaginaire du temps de l’AprĂšs renseigne sur notre prĂ©sent et le passĂ© que celui-ci soit rĂ©el ou fictionnel. Read announcement Besançon Study days - Language Écritures de recherche et dispositifs crĂ©atifs vers de nouvelles modalitĂ©s d’accompagnement des apprentis-chercheurs OrganisĂ©e par le Centre de recherches interdisciplinaires et transculturelles CRIT, laboratoire interdisciplinaire de l’universitĂ© de Franche-ComtĂ©, cette journĂ©e d'Ă©tude se propose d’explorer les pratiques de formation relatives Ă  l’écriture scientifique et/ou contribuant Ă  l’accompagnement des jeunes chercheurs en sciences humaines et sociales. Les communications aborderont les Ă©critures de recherche Ă  travers diverses entrĂ©es portfolio du doctorant, atelier d’écriture notionnelle, carnet de thĂšse numĂ©rique, relecture entre pairs, procĂ©dĂ©s graphiques, etc.. Cette journĂ©e est ouverte aux doctorants et aux enseignants-chercheurs. Read announcement Aubervilliers Study days - Middle Ages Racines premiers bourgeons Au cours de ce workshop, les participants Ă©tabliront un premier bilan de l’édition Ă©lectronique et parleront de l’avenir du projet Racines. Read announcement Paris Study days - Language Les langues tibĂ©tiques Typologie des systĂšmes Ă©videntiels Durant cette premiĂšre journĂ©e d’étude, un intĂ©rĂȘt particulier sera portĂ© au fonctionnement de l’évidentialitĂ© dans les langues tibĂ©tiques Chine, Inde, Bhoutan, NĂ©pal, Pakistan et marginalement Birmanie qui comportent des systĂšmes Ă©videntiels-Ă©pistĂ©miques parmi les plus complexes au monde, mais aussi sur d’autres langues tibĂ©to-birmanes comme les langues qianguiques, gyaronguiques, et bodoises orientales East Bodish, ainsi que sur d’autres phylums turcique, mongolique, etc. prĂ©sents dans la zone tibĂ©tosphĂ©rique. Read announcement Nanterre Study days - Prehistory and Antiquity JournĂ©e d’agrĂ©gation Catulle - Tite-Live Le dĂ©partement de Langues et littĂ©ratures grecque et latine de l’universitĂ© Paris Nanterre organise, le jeudi 24 mars 2022, une journĂ©e d’agrĂ©gation sur les deux nouveaux auteurs latins au programme Catulle et Tite-Live. Read announcement Poitiers Study days - History Ritual in the Middle Ages The term “ritual” covers a wide field of medieval activities referring to repeated and often formal behaviour that combine cognitive processes with physical actions. Whether carried out in privacy or in public, medieval rituals invariably had a social function; they were performed for and in interaction with audiences, whose presence may have been tangible or superhuman. The performative aspect involved a shared experience of visible, audible and, in all, sensory practices that gave form to the rituals. The colloquium gathers together specialists from various fields to discuss the theory and practice of rituals in medieval culture. Read announcement Toulouse Study days - History Crimes fĂ©minins entre histoire et littĂ©rature du Moyen Âge Ă  l’époque moderne France-Italie JournĂ©e d’études criminelles Les Ă©tudes sur la prĂ©sence des femmes dans le droit pĂ©nal relĂšvent souvent un paradoxe les femmes ont beau ne reprĂ©senter qu’une infime partie des statistiques criminelles, leurs crimes pĂątissent d’une forte charge symbolique qui mĂšne Ă  la constitution d’archĂ©types-repoussoirs. De l’empoisonneuse Ă  l’enfanticide en passant par la maquerelle, la sorciĂšre ou la femme adultĂšre, ces stĂ©rĂ©otypes s’appuient sur – et contribuent Ă  renforcer – une essentialisation des caractĂšres fĂ©minins. Dans ce contexte, la foule des femmes criminelles que l’on retrouve dans la littĂ©rature – des fabliaux mĂ©diĂ©vaux aux nouvelles et piĂšces théùtrales de l’époque moderne – apparaĂźt autant comme la traduction sur le papier de phĂ©nomĂšnes sociaux diffus que comme une Ă©tape de l’élaboration des archĂ©types, influençant Ă  son tour l’écriture de la loi et la pratique quotidienne de la justice. Read announcement Besançon Study days - Language Le printemps de Semen bilan et perspective Pour fĂȘter la parution du numĂ©ro 50 de la revue Semen, se tiendra une journĂ©e d’étude intitulĂ©e Le printemps de Semen bilan et perspective. Cette journĂ©e d’étude sera l’occasion de faire se rencontrer, autour de trois tables rondes, les principaux et principales contributrices de ce double numĂ©ro anniversaire. Read announcement Boulogne Study days - History Passer Ă  la postĂ©ritĂ© contours et reprĂ©sentations des figures du passĂ© JournĂ©es d'Ă©tude jeunes chercheurs Le premier volet de cette journĂ©e d’étude se centre sur les figures historiques passĂ©es Ă  la postĂ©ritĂ©, encore cĂ©lĂšbres de nos jours ou seulement renommĂ©es Ă  une pĂ©riode prĂ©cise de l’Histoire, et elle privilĂ©gie les approches historiques et littĂ©raires. Pour saisir pleinement la notion de figure », riche d’un point de vue sĂ©mantique, il faut la considĂ©rer dans son ensemble, pour ses actes, pour ce qui l’illustre, pour ce qu’elle a suscitĂ© dans nos esprits et pour ce que nous en avons gardĂ©. Il s’agit donc de nous concentrer sur des figures du passĂ© qui ont marquĂ© les mĂ©moires, si bien qu’elles sont passĂ©es Ă  la postĂ©ritĂ©. Ces derniĂšres peuvent appartenir Ă  l’histoire locale ou nationale. La thĂ©matique est abordĂ©e sous l’angle suivant comment l’image d’un personnage bien rĂ©el peut-elle Ă©voluer au fil de la tradition historique et littĂ©raire ? Read announcement Paris Study days - History Femmes et nature espaces de l’intime ModĂšles, discours et rĂ©appropriations dans les littĂ©ratures romanes La relation entre les femmes et la nature constitue en littĂ©rature un binĂŽme marquĂ© traditionnellement par les topoi, les stĂ©rĂ©otypes et les archĂ©types offrant une reprĂ©sentation limitĂ©e de l’individualitĂ© fĂ©minine. La relation femmes-nature en littĂ©rature doit ĂȘtre prise en compte dans une perspective diachronique, et Ă  travers deux regards, deux plumes ceux des hommes de lettres et ceux des autrices, qui permettent de prendre en considĂ©ration Ă  la fois le plan de la reprĂ©sentation et le plan de l’expression d’une intimitĂ© fĂ©minine par les femmes. C’est cette recherche d’une reprĂ©sentation de l’intimitĂ© fĂ©minine en rapport avec les espaces naturels, ou sa dĂ©valorisation ou nĂ©gation, que cette journĂ©e souhaite interroger Ă  travers l’étude des Ɠuvres littĂ©raires en langues romanes, au cours d’un horizon temporel qui va du Moyen Âge jusqu’à nos jours. Read announcement Lyon Study days - Language The power of words La journĂ©e d’étude aura pour thĂ©matique Le pouvoir des mots ». Elle vise Ă  interroger l’origine des mots, leur usage socialement situĂ© et ce qu'ils charrient de reprĂ©sentations du monde social, les catĂ©gorisations qu’ils impliquent ; mais aussi les luttes d’imposition ou de contestation de certaines notions qui ont parfois lieu, entre des individus ou des groupes d’individus appartenant Ă  diffĂ©rents champs et qui reconnaissent dans les mots un certain pouvoir. En trois axes, nous explorerons les mots du pouvoir et leur violence symbolique, puis les mots comme enjeux de lutte dans les mouvements sociaux, pour finir sur les enjeux mĂ©thodologiques dans l'analyse du discours. Read announcement Study days - Language Discours, littĂ©rature et littĂ©ratie numĂ©rique Enjeux et perspectives artistiques et pĂ©dagogiques Cette journĂ©e d’étude Discours, littĂ©rature et littĂ©ratie numĂ©rique enjeux et perspectives artistiques et pĂ©dagogiques » vise Ă  valoriser la littĂ©rature numĂ©rique Ă  des fins Ă©ducatives et formatives. Elle cherche en outre Ă  fĂ©dĂ©rer Ă  Aix-Marseille UniversitĂ© - et au-delĂ  - celles et ceux intĂ©ressĂ©s par cette question afin d’insuffler une dynamique de recherche qui pourrait enrichir l’offre de formation en français langue premiĂšre comme Ă©trangĂšre et plus largement en langues, du primaire Ă  l’universitĂ©. Cette rencontre permettra en outre d’envisager collaborativement des exploitations pĂ©dagogiques possibles des ressources disponibles, en collaboration Ă©ventuelle avec les artistes, tout en documentant scientifiquement ce pan de la littĂ©rature encore mal connu. Read announcement Toulouse Study days - Middle Ages Les Ă©critures alphonsines savoirs et instruments du pouvoir Ce projet, inscrit dans la dynamique de la cĂ©lĂ©bration des 800 ans de la naissance d’Alphonse X ainsi que dans la thĂ©matique du programme 2022-2023 de l’AgrĂ©gation externe d’espagnol Savoir et pouvoir dans la Castille mĂ©diĂ©vale l’entreprise historiographique et juridique du roi Alphonse X 1252-1284 », regroupera, Ă  l’occasion d’une journĂ©e d’étude, des chercheurs spĂ©cialistes du sujet qui s’interrogeront sur les spĂ©cificitĂ©s des Ă©critures alphonsines. Read announcement Rennes Study days - Language IntĂ©gration de la traduction automatique dans la chaĂźne Ă©ditoriale Internationalisation des publications scientifiques La journĂ©e d’étude IntĂ©gration de la traduction automatique dans la chaĂźne Ă©ditoriale » est le point d’orgue du projet OPTIMICE. Ce projet consiste Ă  concevoir une mĂ©thode de traduction scientifique combinant traduction automatique neuronale et post-Ă©dition humaine dans le but d’optimiser la qualitĂ© des mĂ©tadonnĂ©es bilingues des articles au sein du processus Ă©ditorial des revues. Cette mĂ©thodologie de traduction ambitionne de bĂ©nĂ©ficier Ă  l’ensemble des chercheurs et des professionnels au service des revues scientifiques. Read announcement Marseille Study days - Thought DĂ©coloniser le regard Ă©cologique ? Les arts et les reprĂ©sentations du vivant Les chantiers de la crĂ©ation En vue de sa journĂ©e d’étude annuelle, la revue pluridisciplinaire en lettres, langues, arts et civilisations, Les chantiers de la crĂ©ation, s’intĂ©resse au thĂšme DĂ©coloniser le regard Ă©cologique ? Les arts et les reprĂ©sentations du vivant ». Read announcement Arras Study days - Representation La voix de l’écrivain dans le champ de la critique Inscrite dans le sĂ©minaire intersite Donner de la voix. Émission, transcription et circulation de la parole », la journĂ©e d’étude La voix de l’écrivain dans le champ de la critique » a pour axe de travail la tension entre deux modalitĂ©s d’écriture, la fiction et la critique, une tension qui remonte Ă  l’émergence de la modernitĂ© littĂ©raire. Prenant comme cadre chronologique les XXe et XXIe siĂšcles, nous proposons d’interroger ces constellations de textes assez hĂ©tĂ©rogĂšnes qui ont complexifiĂ© le rapport de l’écrivain Ă  l’écriture. Read announcement Paris Study days - Prehistory and Antiquity Langues, territoires, identitĂ©s. DiversitĂ© linguistique et culturelle L’axe Langues, territoires, identitĂ©s » de l’UMR ArchĂ©ologie et Philologie d’Orient et d’Occident AOROC » vise Ă  explorer les diffĂ©rentes formes d’interactions culturelles qui fondent les relations entre les groupes humains dans les mondes antiques et mĂ©diĂ©vaux, depuis l’Afrique du Nord et l’Europe occidentale jusqu’à l’Égypte, au Proche-Orient et Ă  l’Asie centrale, ainsi que leur rĂ©ception dans les pĂ©riodes ultĂ©rieures. Read announcement Ledocument : "l'homme peut il se passer de la religion ?" compte 1 mots.Pour le tĂ©lĂ©charger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grĂące Ă  notre systĂšme gratuit d’échange de ressources numĂ©riques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro.
DĂ©but de la dissertation modĂšle [Introduction] La religion est un fait de civilisation universel. Toutes les sociĂ©tĂ©s humaines passĂ©es et la majoritĂ© Ă©crasantes des hommes d’aujourd’hui vivent en se rĂ©fĂ©rant au divin et au sacrĂ©, avec des croyances mĂ©taphysiques, c’est-Ă -dire relatives Ă  une rĂ©alitĂ© surnaturelle, des croyances qui ne sont pas Ă©tayĂ©es sur des faits observables dans la nature.[Ă©lĂ©ments de dĂ©finition] Comment expliquer l’importance du fait religieux pour l’humanitĂ© ? [reformulation de la question] Faut-il attribuer les croyances religieuses Ă  une pensĂ©e magique », irrationnelle, vouĂ©e Ă  disparaĂźtre Ă  mesure que l’humanitĂ© grandit, sort de l’enfance, pour, grĂące au progrĂšs de la civilisation, atteindre son stade adulte ? Dans cette perspective, l’humanitĂ© paraĂźt destinĂ©e Ă  sortir de la religion pour entrer dans l’ñge de la dĂ©mocratie et de la science, oĂč elle se gouverne elle-mĂȘme de maniĂšre autonome sans rĂ©fĂ©rence aux dieux. Ou bien faut-il considĂ©rer que la religion remplit des fonctions essentielles Ă  la condition humaine, et qu’elle demeure pour cette raison l’horizon indĂ©passable de l’humanitĂ© ? [la contradiction qui fait le problĂšme = les termes du dĂ©bat = les deux options ou deux branches d’une alternative] [PremiĂšre partie] Lorsqu’on compare les sociĂ©tĂ©s modernes sĂ©cularisĂ©es aux sociĂ©tĂ©s traditionnelles, il apparaĂźt que la religion est avant tout un phĂ©nomĂšne politique les croyances relatives au sacrĂ© ou au divin ont eu hitoriquement pour fonction de constituer le ciment des communautĂ©s humaines. Ces croyances Ă©taient des croyances collectives associĂ©es Ă  des pratiques non moins collectives, rites et cĂ©rĂ©monies structurant la vie d’une communautĂ©. Dans une sociĂ©tĂ© gouvernĂ©e par la religion, il est impossible pour l’individu de se dĂ©marquer de la communautĂ© la religion garantit l’unitĂ© du groupe par l’unitĂ© des pensĂ©es et des pratiques. Ce n’est que dans les sociĂ©tĂ©s oĂč la religion a cessĂ© d’ĂȘtre la source de la loi commune que les croyances peuvent ĂȘtre l’affaire de l’individu, des croyances personnelles. Ce qui n’implique pas nĂ©cessairement la diparition des croyances et des communautĂ©s religieuses. Cette transformation est rendue possible par par la sĂ©paration du politique et du religieux, dont John Locke, notamment, a formulĂ© le principe pour que des croyances personnelles diverses puissent coexister au sein d’une sociĂ©tĂ©, il faut que l’État ne se soucie pas de garantir les vĂ©ritĂ©s nĂ©cessaires Ă  la moralitĂ© et au salut des hommes. Il faut qu’il se borne Ă  protĂ©ger les biens civils qui intĂ©ressent Ă©galement tous les hommes, quelle que soit leur conception du divin ou du sacrĂ©, qu’ils soient croyants ou non croyants la vie, la santĂ©, la propriĂ©tĂ©, et bien entendu la libertĂ©, en particulier la libertĂ© pour l’individu de chercher son bonheur ou son salut comme il l’entend. L’État, autrement dit, doit protĂ©ger les droits de l’individu par des lois communes en restant neutre sur le plan religieux. RĂ©ciproquement, les communautĂ©s religieuses doivent renoncer Ă  utiliser le pouvoir de l’État pour imposer leur conception de la vĂ©ritĂ© et pour contraindre les hommes Ă  se soumettre Ă  la loi de Dieu. La sĂ©paration de l’État et des Églises garantit en principe la libre recherche de la vĂ©ritĂ©, donc Ă©galement la recherche scientifique. L’essor de la science moderne paraĂźt conduire irrĂ©sistiblement au dĂ©passement des rĂ©cits religieux qui rendaient compte de l’ordre du monde et de l’origine de l’homme. La science se fonde sur le naturalisme mĂ©thodologique, qui consiste Ă  expliquer la nature par la nature, en excluant Dieu des causes des phĂ©nomĂšnes naturels, sauf Ă  le considĂ©rer simplement comme le crĂ©ateur de l’univers dont les scientifiques Ă©tudient et dĂ©couvrent les lois. La thĂ©orie darwinienne de l’évolution, par exemple, donne de l’origine des espĂšces, notamment de l’espĂšce humaine, une explication scientifique par le mĂ©canisme des mutations gĂ©nĂ©tiques et de la sĂ©lection naturelle qui renvoie le rĂ©cit d’Adam et Eve au statut de fiction mythologique. Au regard de certains rationalistes, pour lesquels il n’existe de vĂ©ritĂ©s que scientifiques, les croyances religieuses sont de l’ordre de la superstition, des croyances irrationnelles destinĂ©es Ă  disparaĂźtre grĂące au progrĂšs des LumiĂšres, au progrĂšs des sciences et de l’éducation. Peut-on toutefois rĂ©ellement considĂ©rer que l’explication du monde constituait la fonction essentielle de la religion ? Peut-ĂȘtre que la religion sĂ©parĂ©e de la politique et renonçant Ă  prĂ©tendre produire une connaissance de la nature se trouverait davantage en mesure d’accomplir ses vĂ©ritables fonctions, d’ordre moral et spirituel. C’est ce que nous allons Ă  prĂ©sent examiner. [transition] Plan PremiĂšre partie ThĂšme religion et politique, ou bien religion et science il est possible de traiter les deux thĂšmes. Le thĂšme imposĂ© rĂ©pond Ă  une logique. La religion peut ĂȘtre en conflit avec la modernitĂ© politique L’État laĂŻque et dĂ©mocratique et scientifique. Du point de vue de la rationalitĂ© philosophique et scientifique, les aspects de la religion qui entrent en contradiction avec la dĂ©mocratie et la science ne peuvent ĂȘtre Ă©voquĂ©s que pour ĂȘtre critiquĂ©s. Le parti-pris inverse, thĂ©oriquement possible, consiste Ă  fonder le refus de la rationalitĂ© philosophique et scientifique sur l’intĂ©grisme religieux, qui oppose la lecture littĂ©rale des textes sacrĂ©s interprĂ©tĂ©s comme non interprĂ©tables Ă  la raison. La premiĂšre partie doit traiter ce qui porte le moins au dĂ©bat contradictoire, sur lequel l’accord est le plus large. En l’occurrence, l’idĂ©e selon laquelle la science pour produire la connaissance de la rĂ©alitĂ© du monde et l’État pour produire les lois de la sociĂ©tĂ© peuvent et mĂȘme doivent se passer de religion est une idĂ©e largement acceptĂ©e y compris de point de vue religieux pour lequel l’humanitĂ© ne peut se passer de religion. InterprĂ©tation de la question Peut-on sĂ©parer l’État de la religion ? ou bien Peut-on sĂ©parer connaissance et religion ? La distinction des diffĂ©rents aspects du fait religieux permet d’isoler les thĂšmes la fonction politique et la fonction de connaissance de la religion qui peuvent conduire Ă  justifier l’idĂ©e que oui, l’humanitĂ© peut se passer de religion sur la plan politique et scientifique sans remettre en question la raison d’ĂȘtre de la religion. Il faut donc construire une argumentation qui confronte la religion soit Ă  la science, soit Ă  la thĂ©orie de la sĂ©paration de la religion et de l’État principe de laĂŻcitĂ©, soit qui intĂšgre les deux thĂšmes. DeuxiĂšme partie ThĂšme religion et morale. La distinction des ordres permet de circonscrire un domaine propre Ă  la religion que ne lui conteste ni l’État, ni la science celui de la connaissance du Bien et du Mal, des lois morales qui doivent rĂ©gler les conduites humaines. On peut s’appuyer sur cette dĂ©finition de la religion comme doctrine morale La religion est la connaissance de tous nos devoirs comme commandements divins » Kant. InterprĂ©tation de la question Peut-on sĂ©parer la morale de la religion ? On peut lui associer une sĂ©rie de questions qui permettent d’en prĂ©ciser le sens un athĂ©e peut-il est ĂȘtre vertueux capable de moralitĂ© ? Si Dieu n’existait pas, tout serait-il permis ? La conscience peut-elle est morale sans la foi ? Peut-elle ĂȘtre la source des valeurs ? Peut-on concevoir une morale objective indĂ©pendante de la religion ou un tel projet conduit-il nĂ©cessairement au relativisme Ă  chacun sa vĂ©ritĂ© » et Ă  l’individualisme, chacun appelant bon » ce qui est bon pour lui ? Deux partis-pris sont possibles, suivant que l’on pense ou non que la nature humaine comprend un Ă©lĂ©ment moral, la possibilitĂ© d’une conduite morale sans rĂ©fĂ©rence Ă  une mĂ©taphysique religieuse. Quel que soit le parti-pris, il faut bien entendu argumenter. TroisiĂšme partie ThĂšme religion et bonheur. La religion n’apporte pas seulement une rĂ©ponse Ă  la question que dois-je faire ? mais aussi une rĂ©ponse Ă  la question que m’est-il permis d’espĂ©rer ? Tout homme dĂ©sire ĂȘtre heureux et se pose nĂ©cessairement pour lui le problĂšme de la valeur ou du sens de la vie, du bonheur qu’il est permis d’espĂ©rer, de ce qu’on est en droit d’attendre de la vie. La religion comme doctrine du salut considĂšre que seule la foi sauve », permet d’ĂȘtre heureux en dĂ©pit des Ă©preuves de la vie et de la certitude de la mort. La religion, sous cet aspect, n’est pas une morale mais une espĂ©rance, une doctrine du bonheur. InterprĂ©tation de la question Le bonheur est-il possible sans la dimension de l’espĂ©rance qu’apporte la foi ? Trois partis-pris sont possibles a on peut estimer qu’il n’y a ni morale ni bonheur possibles sans la religion, qui permet en outre de concilier les deux par la croyance en un Dieu de justice, juge suprĂȘme et gouverneur du monde; b on peut estimer qu’une morale indĂ©pendante de la religion est possible, mais que seule la religion permet de surmonter la contradiction entre morale et bonheur, ou bien thĂšme plus facile Ă  dĂ©velopper entre la certitude de la mort et l’espĂ©rance du bonheur; c on peut estimer, enfin, qu’une morale indĂ©pendante est possible, ou que la morale est inutile, et que la religion n’est pas la condition du bonheur, mais, au contraire, ce qui lui fait obstacle. Les deux premiers partis-pris justifient la religion et la foi du point de vue de l’espĂ©rance du bonheur; le dernier est le parti-pris de l’athĂ©isme, pour lequel une critique radicale de la religion est nĂ©cessaire pour que l’humanitĂ© puisse espĂ©rer individuellement ou collectivement parvenir au bonheur. Il faut adopter un parti-pris et l’argumenter, en tenant compte des objections possibles. Documents PremiĂšre partie RELIGION ET POLITIQUE Elie Barnavie, Les religions meurtriĂšres 2006 – Toute religion est politique. L’historien sait que l’orthodoxie et l’orthopraxie religieuses ont, toujours et partout, structurĂ© la vie sociale, l’anthropologue sait que, sauf dans nos sociĂ©tĂ©s dĂ»ment sĂ©cularisĂ©es, cela est encore le cas aujourd’hui. Il est grand temps que le citoyen s’en souvienne, lui aussi toute religion est politique. Sauf dans nos sociĂ©tĂ©s dĂ»ment sĂ©cularisĂ©es, prĂ©cisĂ©ment. Qu’est-ce que cela veut dire ? D’abord que, sauf dans nos sociĂ©tĂ©s dĂ»ment sĂ©cularisĂ©es, cette orthodoxie et cette orthopraxie, il est de l’obligation du groupe de l’imposer Ă  l’individu, pour son propre salut comme pour le salut de la communautĂ©, s’il le faut contre sa propre volontĂ©. Dans les sociĂ©tĂ©s traditionnelles, oĂč religion », sociĂ©tĂ© et autoritĂ© se confondent, cela ne pose point problĂšme toute sortie de la religion » y Ă©quivaudrait Ă  une sortie de la sociĂ©tĂ© et Ă  une mise au ban de l’individu, et est donc proprement impensable. Aussi la coercition religieuse n’a-t-elle de sens que lĂ  oĂč la religion est un champ social plus ou moins autonome, et oĂč l’individu dispose d’une certaine capacitĂ© de choix c’est, rappelons-le, la signification Ă©tymologique d' »hĂ©rĂ©sie ». Le systĂšme religieux dominant cherchera alors Ă  remettre l’individu dans le droit chemin. Majoritaire, il aura Ă  sa disposition pour ce faire la force de l’État, comme dans l’Europe des guerres de la RĂ©forme et de la Contre-rĂ©forme, ou, aujourd’hui, dans les États oĂč l’islam est religion d’État. Minoritaires, comme les juifs et les protestants, il comptera sur la formidable cohĂ©sion de groupe des religions persĂ©cutĂ©es. John Locke, Lettre sur la tolĂ©rance 1689 J’estime qu’il faut avant tout distinguer entre les affaires de la citĂ© et celles de la religion et que de justes limites doivent ĂȘtre dĂ©finies entre l’Église et l’État. Faute de quoi, on ne pourra apporter aucune solution aux conflits soulevĂ©s entre ceux qui ont vĂ©ritablement Ă  coeur, et ceux qui font semblant d’avoir Ă  coeur, ou bien le salut des Ăąmes, ou bien le salut de l’État. Il me semble que l’État est une sociĂ©tĂ© d’hommes constituĂ©e Ă  seule fin de conserver et de promouvoir leurs biens civils. J’appelle biens civils la vie, la libertĂ©, l’intĂ©gritĂ© du corps et sa protection contre la douleur, la possession de biens extĂ©rieurs tel que sont les terres, l’argent, les meubles, etc. Il est du devoir du magistrat civil d’assurer au peuple tout entier et Ă  chaque sujet en particulier, par des lois imposĂ©es Ă©galement Ă  tous, la bonne conservation et la possession de toutes les choses qui concernent cette vie. Si quelqu’un voulait violer ces lois en dĂ©pit de ce qui est permis et licite, son audace devrait ĂȘtre rĂ©primĂ©e par la crainte du chĂątiment, qui consiste Ă  le priver en tout ou en partie de ces biens dont il aurait pu et mĂȘme dĂ» jouir sans cela. Mais comme personne ne souffre volontiers d’ĂȘtre privĂ© d’une partie de ses biens et encore moins de la libertĂ© ou de la vie, le magistrat, pour punir ceux qui violent le droit d’autrui, est armĂ© d’une force faite de la vigueur rĂ©unie de tous les sujets. 
 Voici ce que je veux dire le pouvoir civil ne doit pas prescrire des articles de foi par la loi civile, qu’il s’agisse de dogmes ou de formes du culte divin. Si, en effet, aucune peine ne leur est jointe, la force des lois pĂ©rit; si des peines sont prĂ©vues, elles sont Ă©videmment vaines et fort peu aptes Ă  persuader. Si quelqu’un veut, pour le salut de son Ăąme, adopter quelque dogme ou pratiquer quelque culte, il faut qu’il croie du fond de l’ñme que ce dogme est vrai et que ce culte sera acceptĂ© par Dieu et qu’il lui sera agrĂ©able; mais aucune peine ne peut le moins du monde instiller dans les Ăąmes une conviction de ce genre. Il faut, pour changer un sentiment dans les Ăąmes, une lumiĂšre que ne peut en aucun façon produire le supplice des corps. [
] ConsidĂ©rons maintenant ce qu’est l’Église. L’Église me semble ĂȘtre une sociĂ©tĂ© libre d’hommes volontairement rĂ©unis pour adorer publiquement Dieu de la façon qu’ils jugent lui ĂȘtre agrĂ©able et propre Ă  leur faire obtenir le salut. Je dis que c’est une sociĂ©tĂ© libre et volontaire. Nul ne naĂźt membre d’une Église quelconque, sinon la religion du pĂšre et des grands-parents passerait aux enfants par droit hĂ©rĂ©ditaire, en mĂȘme temps que les terres, et chacun devrait sa foi Ă  sa naissance on ne peut rien penser de plus absurde. Voici donc comment il faut concevoir les choses. L’homme n’est pas par nature astreint Ă  faire partie d’une Église, Ă  ĂȘtre liĂ© Ă  une secte; il se joint spontanĂ©ment Ă  la sociĂ©tĂ© au sein de laquelle il croit que l’on pratique la vraie religion et un culte agrĂ©able Ă  Dieu. L’espĂ©rance du salut qu’il y trouve ayant Ă©tĂ© la seule cause de son entrĂ©e dans l’Église, elle sera de mĂȘme la seule raison d’y demeurer. Que s’il dĂ©couvre ensuite quelque erreur dans la doctrine ou quelque incongruitĂ© dans le culte, il est nĂ©cessaire que la mĂȘme libertĂ© avec laquelle il est entrĂ©, lui ouvre toujours la sortie; aucun lien, en effet, ne peut ĂȘtre indissociable, sinon ceux qui sont attachĂ©s Ă  l’attente certaine de la vie Ă©ternelle. Une Église rassemble des membres spontanĂ©ment unis en elle, en vue de cette fin. 
 La fin de la sociĂ©tĂ© religieuse, comme on l’a dit, c’est le culte public de Dieu et par lĂ , l’obtention de la vie Ă©ternelle; c’est lĂ  que doit donc tendre toute la discipline; ce sont lĂ  les limites qui circonscrivent toutes les lois ecclĂ©siastiques. Dans cette sociĂ©tĂ©, il ne s’agit pas et il ne peut s’agir de biens civils, ni de possessions terrestres; il ne peut ĂȘtre ici, pour aucun motif, fait appel Ă  la force, qui relĂšve tout entiĂšre du magistrat civil; c’est du pouvoir de celui-ci que dĂ©pend la possession et l’usage des biens extĂ©rieurs. [
] En conclusion, nous rĂ©clamons que l’on accorde les mĂȘmes droits Ă  tous les citoyens. Est-il permis d’adorer Dieu Ă  la façon de Rome ? Que cela soit permis, aussi bien qu’à la façon de GenĂšve. Est-il permis de parler latin en public ? Que cela soit aussi permis dans les temples. Il est permis, chez soi, de flĂ©chir le genou, de se tenir debout, de s’asseoir, de faire tel ou tel geste, de revĂȘtir des vĂȘtements blancs ou noirs, courts ou longs ? Qu’il ne soit pas interdit Ă  l’Église de manger du pain, de boire du vin, de s’asperger d’eau. Et que tout ce que l’on est libre de faire dans la vie commune conformĂ©ment Ă  la loi, que chacun, Ă  quelque Église qu’il appartienne, demeure libre de le faire dans le culte divin. Les rĂ©unions ecclĂ©siastiques et les prĂȘches sont, on l’a montrĂ©, conformes Ă  l’usage public si on les autorise pour les citoyens d’une seule Église ou d’une seule secte, pourquoi pas pour tous ? Si quelque agitation se produit dans une assemblĂ©e religieuse contre la paix publique, elle doit ĂȘtre rĂ©primĂ©e, non pas autrement, mais de la mĂȘme façon que si cela s’était produit dans une foire. Si au cours d’un prĂȘche, il est dit ou fait quelque chose de sĂ©ditieux, cela doit ĂȘtre puni comme si cela Ă©tait arrivĂ© sur la place publique. Les manifestations religieuses ne doivent pas servir de refuge aux rebelles et aux criminels mais, en revanche, une rĂ©union au temple n’est pas plus illicite qu’une rĂ©union dans un autre Ă©difice public et n’est pas plus blĂąmable ici que lĂ  ; on doit appeler sur quelqu’un la haine et la suspicion d’autrui, pour ses propres crimes seulement et non pas pour les vices des autres. [
] Ceux dont la doctrine est pacifique, ceux dont les mƓurs sont pures et sans fautes, qu’ils soient dans la mĂȘme situation que le reste des citoyens. Si les rĂ©unions, les assemblĂ©es solennelles, la cĂ©lĂ©bration des jours de fĂȘte, les discours et les cultes publics sont permis aux autres ; alors qu’ils soient permis, Ă  Ă©galitĂ© de droit, aux remontrants, aux anti-remontrants, aux luthĂ©riens, aux anabaptistes, aux sociniens. Et mĂȘme, s’il est permis de dire ce qui est vrai et ce que les hommes se doivent les uns aux autres, que le paĂŻen, ou le mahomĂ©tan ou le juif ne soit pas exclu de l’État pour cause de religion. Ferdinand Buisson, Dictionnaire de pĂ©dagogie, article laĂŻcitĂ© » 1887 – La laĂŻcitĂ© de l’école Ă  tous les degrĂ©s n’est autre chose que l’application Ă  l’école du rĂ©gime qui a prĂ©valu dans toutes nos institutions sociales. Nous sommes partis, comme la plupart des peuples, d’un Ă©tat de choses qui consistait essentiellement dans la confusion de tous les pouvoirs et de tous les domaines, dans la subordination de toutes les autoritĂ©s a une autoritĂ© unique, celle de la religion. [
] Toute sociĂ©tĂ© qui ne veut pas rester Ă  l’état de thĂ©ocratie pure est bientĂŽt obligĂ©e de constituer comme forces distinctes de l’Église, sinon indĂ©pendantes et souveraines, les trois pouvoirs lĂ©gislatif, exĂ©cutif, judiciaire. [
] La RĂ©volution française fit apparaĂźtre pour la premiĂšre fois dans sa nettetĂ© entiĂšre l’idĂ©e de l’État laĂŻque, de l’État neutre entre tous les cultes, indĂ©pendant de tous les clergĂ©s, dĂ©gagĂ© de toute conception thĂ©ologique. L’égalitĂ© de tous les Français devant la loi, la libertĂ© de tous les citoyens, la constitution de l’état civil et du mariage civil, et en gĂ©nĂ©ral l’exercice de tous les droits civils dĂ©sormais assurĂ© en dehors de toute condition religieuse, telles furent les mesures dĂ©cisives qui consommĂšrent l’Ɠuvre de sĂ©cularisation. MalgrĂ© les rĂ©actions, malgrĂ© tant de retours directs ou indirects Ă  l’ancien rĂ©gime, malgrĂ© prĂšs d’un siĂšcle d’oscillations et d’hĂ©sitations politiques, le principe a survĂ©cu la grande idĂ©e, la notion fondamentale de l’État laĂŻque, c’est-Ă -dire la dĂ©limitation profonde entre le temporel et le spirituel, est entrĂ©e dans nos mƓurs de maniĂšre Ă  n’en plus sortir. RELIGION ET SCIENCE Baruch Spinoza, Ethique 1677 – Contre le finalisme. Tous les prĂ©jugĂ©s que j’entreprends de signaler ici dĂ©pendent d’ailleurs d’un seul, consistant en ce que les hommes supposent communĂ©ment que toutes les choses de la nature agissent, comme eux-mĂȘmes, en vue d’une fin; ils disent, en effet, que Dieu a tout fait en vue de l’homme et qu’il a fait l’homme pour que l’homme lui rendit un culte. [
] Et, il ne faut pas oublier ici que les sectateurs de cette doctrine, qui ont voulu faire montre de leur talent en assignant les fins des choses, ont, pour soutenir leur doctrine, introduit une nouvelle façon d’argumenter la rĂ©duction non Ă  l’impossible mais Ă  l’ignorance; ce qui montre qu’il n’y avait pour eux aucun moyen d’argumenter. Si, par exemple, une pierre est tombĂ©e d’un toit sur la tĂȘte de quelqu’un et l’a tuĂ©, ils dĂ©montreront de la maniĂšre suivante que la pierre est tombĂ©e pour tuer cet homme. Si elle n’est pas tombĂ©e Ă  cette fin par la volontĂ© de Dieu, comment tant de circonstances et en effet, il y en a souvent un grand concours ont-elles pu se trouver par chance rĂ©unies ? Peut-ĂȘtre direz-vous cela est arrivĂ© parce que le vent soufflait et que l’homme passait par lĂ . Mais, insisteront-ils, pourquoi le vent soufflait-il Ă  ce moment? Pourquoi l’homme passait-il par lĂ  Ă  ce mĂȘme instant ? Si vous rĂ©pondez alors le vent s’est levĂ© parce que la mer, le jour avant, par un temps encore calme, avait commencer Ă  s’agiter; l’homme avait Ă©tĂ© invitĂ© par un ami; ils insisteront de nouveau, car ils n’en finissent pas de poser des questions pourquoi la mer Ă©tait-elle agitĂ©e ? pourquoi l’homme a-t-il Ă©tĂ© invitĂ© pour un tel moment ? Et il continueront ainsi de vous interroger sans relĂąche sur les causes des Ă©vĂ©nements, jusqu’à ce que vous vous soyez rĂ©fugiĂ© dans la volontĂ© de Dieu, cet asile de l’ignorance. De mĂȘme quand ils voient la structure du corps humain, ils sont frappĂ©s d’un Ă©tonnement imbĂ©cile et, de ce qu’ils ignorent les causes d’un si bel arrangement, concluent qu’il n’est point formĂ© mĂ©caniquement mais par un art divin ou surnaturel, et en telle façon qu’aucune partie ne nuise Ă  l’autre. Et ainsi arrive-t-il que quiconque cherche les vraies causes des prodiges et s’applique Ă  connaĂźtre en savant les choses de la nature, au lieu de s’en Ă©merveiller comme on un sot, est souvent tenu pour hĂ©rĂ©tique et impie et proclamĂ© tel par ceux que le vulgaire adore comme des interprĂštes de la Nature et des Dieux. Ils savent bien que dĂ©truire l’ignorance, c’est dĂ©truire l’étonnement imbĂ©cile, c’est-Ă -dire leur unique moyen de raisonner et de sauvegarder leur autoritĂ©. Bertrand Russell, Science et religion 1935 La thĂ©orie de Darwin fut pour la thĂ©ologie un coup aussi dur que celle de Copernic. Non seulement il devenait nĂ©cessaire d’abandonner la fixitĂ© des espĂšces, et les nombreux actes de crĂ©ation distincts que la GenĂšse paraissait affirmer; non seulement il devenait nĂ©cessaire d’admettre, depuis l’origine de la vie, un laps de temps bouleversant pour les tenant de l’orthodoxie; non seulement il devenait nĂ©cessaire d’abandonner une foule d’arguments en faveur de la bienveillance de la Providence, reposant sur l’adaptation parfaite des animaux Ă  leur milieu, puisque cette adaptation s’expliquait maintenant par l’effet de la sĂ©lection naturelle; mais, pis encore, les Ă©volutionnistes osaient affirmer que l’homme descendait d’animaux infĂ©rieurs. Les thĂ©ologiens et les personnes incultes s’emparĂšrent de cet aspect de la thĂ©orie. Le monde s’écria avec horreur Darwin prĂ©tend que l’homme descend du singe ! » 
 Les thĂ©ologiens firent observer que les hommes ont des Ăąmes immortelles, tandis que les singes n’en ont pas ; que le Christ Ă©tait mort pour sauver les hommes et non les singes ; que les hommes ont un sens du bien et du mal qui leur vient de Dieu, tandis que les singes sont guidĂ©s uniquement par l’instinct. Si les singes s’étaient transformĂ©s en hommes par degrĂ©s imperceptibles, Ă  quel moment avaient-ils acquis subitement ces caractĂšres thĂ©ologiquement importants ? En 1860 un an aprĂšs la parution de l’Origine des EspĂšces, devant la British Association », l’évĂȘque Wilberforce tonna contre le darwinisme, s’écriant Le principe de la sĂ©lection naturelle est absolument incompatible avec la parole de Dieu. » DeuxiĂšme partie Religion et morale Blaise Pascal, PensĂ©es, 793-308 1670. La distinction des trois ordres de la valeur. – La distance infinie des corps aux esprits figurent la distance infiniment plus infinie des esprits Ă  la charitĂ©, car elle est surnaturelle. Tout l’éclat des grandeurs n’a point de lustre pour les gens qui sont dans la recherche de l’esprit. La grandeur des gens d’esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, Ă  tous ces gens de chair. La grandeur de la sagesse, qui n’est nulle sinon de Dieu, est invisible aux charnels et aux gens d’esprit. Ce sont trois ordres diffĂ©rents de genre. [
] Il eĂ»t Ă©tĂ© inutile Ă  ArchimĂšde de faire le prince dans ses livres de gĂ©omĂ©trie, quoiqu’il le fĂ»t. Il eĂ»t Ă©tĂ© inutile Ă  Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, pour Ă©clater dans son rĂšgne de saintetĂ©, de venir en roi; mais il y est bien venu avec l’éclat de son ordre. [
] Tous les corps, le firmament, les Ă©toiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits; car il connaĂźt tout cela, et soi; et le corps, rien. Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charitĂ©. Cela est d’un ordre infiniment plus Ă©levĂ©. De tous les corps ensemble, on ne saurait en faire rĂ©ussir une petite pensĂ©e cela est impossible, et d’un autre ordre. De tous les corps et esprits, on n’en saurait tirer un mouvement de vraie charitĂ©, cela est impossible et d’un autre ordre, surnaturel. Jean-Paul II – La splendeur de la vĂ©ritĂ©, L’enseignement moral de l’Église »1993. Critique du relativisme et de l’individualisme modernes. Dans certains courants de la pensĂ©e moderne, on en est arrivĂ© Ă  exalter la libertĂ© au point d’en faire un absolu, qui serait la source des valeurs. C’est dans cette direction que vont les doctrines qui perdent le sens de la transcendance ou celles qui sont explicitement athĂ©es. On a attribuĂ© Ă  la conscience individuelle des prĂ©rogatives d’instance suprĂȘme du jugement moral, qui dĂ©termine d’une maniĂšre catĂ©gorique et infaillible le bien et le mal. A l’affirmation du devoir de suivre sa conscience, on a indĂ»ment ajoutĂ© que le jugement moral est vrai par le fait qu’il vient de la conscience. Mais de cette façon, la nĂ©cessaire exigence de la vĂ©ritĂ© a disparu au profit d’un critĂšre de sincĂ©ritĂ©, d’authenticitĂ©, d' »accord avec soi-mĂȘme », au point que l’on en est arrivĂ© Ă  une conception radicalement subjectiviste du jugement moral. Comme on peut le saisir d’emblĂ©e, la crise au sujet de la vĂ©ritĂ© n’est pas Ă©trangĂšre Ă  cette Ă©volution. Une fois perdue l’idĂ©e d’une vĂ©ritĂ© universelle quant au Bien connaissable par la raison humaine, la conscience n’est plus considĂ©rĂ©e dans sa rĂ©alitĂ© originelle, c’est-Ă -dire comme un acte de l’intelligence de la personne, qui a pour rĂŽle d’appliquer la connaissance universelle du bien dans une situation dĂ©terminĂ©e et d’exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite Ă  choisir ici et maintenant; on a tendance Ă  attribuer Ă  la conscience individuelle le privilĂšge de dĂ©terminer les critĂšres du bien et du mal, de maniĂšre autonome, et d’agir en consĂ©quence. Cette vision ne fait qu’un avec une Ă©thique individualiste, pour laquelle chacun se trouve confrontĂ© Ă  sa vĂ©ritĂ©, diffĂ©rente de la vĂ©ritĂ© des autres. PoussĂ© dans ses consĂ©quences extrĂȘmes, l’individualisme dĂ©bouche sur la nĂ©gation de l’idĂ©e mĂȘme de nature humaine. [
] L’autonomie morale authentique de l’homme ne signifie nullement qu’il refuse, mais bien qu’il accueille la loi morale, le commandement de Dieu Le Seigneur Dieu fit Ă  l’homme ce commandement
 » GĂ©nĂšse 2, 16. La libertĂ© de l’homme et la Loi de Dieu se rejoignent et sont appelĂ©es Ă  s’interpĂ©nĂ©trer, c’est-Ă -dire qu’il s’agit de l’obĂ©issance libre de l’homme Ă  Dieu et de la bienveillance gratuite de Dieu envers l’homme. Par consĂ©quent, l’obĂ©issance de Dieu n’est pas, comme le croient certains, une hĂ©tĂ©ronomie, comme si la vie morale Ă©tait soumise Ă  la volontĂ© d’une toute-puissance abolue, extĂ©rieure Ă  l’homme, et contraire Ă  l’affirmation de sa libertĂ©. Cette hĂ©tĂ©ronomie ne serait qu’une forme d’aliĂ©nation, contraire Ă  la Sagesse divine et Ă  la dignitĂ© de la personne humaine. Jean-Jacques Rousseau, Émile 1762. Profession de foi du vicaire savoyard – DĂšs que les peuples se sont avisĂ©s de faire parler Dieu, chacun l’a fait parler Ă  sa mode et lui a fait dire ce qu’il a voulu. Si l’on eĂ»t Ă©coutĂ© que ce que Dieu dit au coeur de l’homme, il n’y aurait jamais eut qu’une religion sur la terre. Ne confondons point le cĂ©rĂ©monial de la religion avec la religion. Le culte que Dieu demande est celui du coeur; et celui-lĂ , quand il est sincĂšre, est toujours uniforme. C’est avoir une vanitĂ© bien folle de s’imaginer que Dieu prenne un si grand intĂ©rĂȘt Ă  la forme de l’habit du prĂȘtre, Ă  l’ordre des mots qu’il prononce, aux gestes qu’il fait Ă  l’autel, et Ă  toutes les gĂ©nuflexions. [
] Je regarde toutes les religions particuliĂšres comme autant d’institutions salutaires qui prescrivent dans chaque pays une maniĂšre uniforme d’honorer Dieu par un culte public, et qui peuvent toutes avoir leurs raisons dans le climat, dans le gouvernement, dans le gĂ©nie du peuple, et dans quelque cause locale qui rend l’une prĂ©fĂ©rable Ă  l’autre, selon les temps et les lieux. Je les crois toutes bonnes quand on y sert Dieu convenablement. Le culte essentiel est celui du coeur. [
] Mon fils, tenez votre Ăąme en Ă©tat de dĂ©sirer qu’il y ait un Dieu, et vous n’en douterez jamais. Au surplus, quelque parti que vous puissiez prendre, songez que les vrais devoirs de la religion sont indĂ©pendants des institutions des hommes; qu’un coeur juste est le vrai temple de la DivinitĂ©; qu’en tout pays et en toute secte, aimer Dieu par-dessus tout et son prochain comme soi-mĂȘme est le sommaire de la loi; qu’il n’y a point de religion qui dispense des devoirs de la morale; qu’il n’y a de vraiment essentiels que ceux-lĂ ; que le culte intĂ©rieur est le premier de ces devoirs, et que sans la foi nulle vĂ©ritable vertu n’existe. TroisiĂšme partie religion et bonheur Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation – Sans la mort, il n’y aurait sans doute pas de philosophie. Cette rĂ©flexion, source de l’idĂ©e de la mort, nous Ă©lĂšve Ă  des opinions mĂ©taphysiques, Ă  des vues consolantes, dont le besoin comme la possibilitĂ© sont Ă©galement inconnus de l’animal. C’est avant toute chose vers ce but que sont dirigĂ©s tous les systĂšmes religieux et tous les systĂšmes philosophiques. Ils sont ainsi d’abord et avant tout comme le contrepoison que la raison, par la force de ses seules mĂ©ditations, fournit contre la certitude de la mort. Ce qui diffĂšre, c’est la mesure dans laquelle ils atteignent ce but, et sans doute telle religion, telle philosophie, rendra l’homme bien plus capable que tel autre de regarder la mort en face, d’un oeil tranquille. C’est la connaissance des choses de la mort et la considĂ©ration de la douleur et de la misĂšre de la vie qui donnent la plus forte impulsion Ă  la pensĂ©e philosophique et Ă  l’explication mĂ©taphysique du monde. Si notre vie Ă©tait infinie et sans douleur, il n’arriverait peut-ĂȘtre Ă  personne de se demander pourquoi le monde existe, et pourquoi il a prĂ©cisĂ©ment cette nature particuliĂšre. Emmanuel Kant, Critique de la raison pratique – La morale n’est pas Ă  proprement parler la doctrine qui nous enseigne comment nous devons nous rendre heureux, mais comment nous devons devenir digne du bonheur. C’est seulement lorsque la religion s’y ajoute que se dĂ©clare aussi l’espĂ©rance de participer un jour au bonheur dans la mesure oĂč nous avons eu soin de n’en pas ĂȘtre indignes. Quelqu’un est digne de possĂ©der une chose ou un Ă©tat quand le fait d’ĂȘtre dans cette possession s’accorde avec le Souverain Bien. On peut maintenant comprendre aisĂ©ment que tout mĂ©rite dĂ©pend de la conduite morale, parce que celle-ci constitue dans le concept du souverain Bien la condition du reste de ce qui se rapporte Ă  l’état de la personne, Ă  savoir la participation au bonheur. Or, il suit de lĂ  que l’on ne doit jamais traiter la morale comme une doctrine du bonheur, c’est-Ă -dire comme un enseignement portant sur la maniĂšre d’obtenir le bonheur, car elle n’a trait qu’à la condition rationnelle conditio sine qua non du bonheur, non au moyen de l’acquĂ©rir. Mais lorsque la morale qui impose uniquement des devoirs et ne fournit point de rĂšgles Ă  des dĂ©sirs intĂ©ressĂ©s a Ă©tĂ© exposĂ©e complĂštement, alors seulement, aprĂšs que s’est Ă©veillĂ© le dĂ©sir moral, fondĂ© sur une loi, de rĂ©aliser le souverain Bien d’amener le rĂšgne de Dieu, dĂ©sir qui auparavant n’a pu venir Ă  aucune Ăąme intĂ©ressĂ©e, et aprĂšs que, pour conforter ce dĂ©sir, le pas vers la religion a Ă©tĂ© franchi, alors seulement la doctrine morale peut ĂȘtre appelĂ©e aussi une doctrine du bonheur, parce que l’espoir d’obtenir le bonheur ne commence qu’avec la religion. On peut voir par lĂ  que si l’on demande quel est le dernier but de Dieu dans la crĂ©ation du monde, on ne doit pas nommer le bonheur des ĂȘtres raisonnables en ce monde, mais le souverain Bien qui, au dĂ©sir de ces ĂȘtres, ajoute encore une condition, celle qu’ils soient dignes du bonheur, c’est-Ă -dire ajoute la moralitĂ© de ces mĂȘmes ĂȘtres raisonnables, qui seule renferme la mesure d’aprĂšs laquelle ils peuvent espĂ©rer, par la main d’un sage auteur du monde, avoir part au bonheur. Sigmund Freud, L’Avenir d’une illusion – Les idĂ©es religieuses, qui professent d’ĂȘtre des dogmes, ne sont pas le rĂ©sidu de l’expĂ©rience ou le rĂ©sultat final de la rĂ©flexion elles sont des illusions, c’est-Ă -dire la rĂ©alisation des dĂ©sirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l’humanitĂ©; le secret de leur force est la force de ces dĂ©sirs. Nous le savons dĂ©jĂ  l’impression terrifiante de la dĂ©tresse infantile avait Ă©veillĂ© le besoin d’ĂȘtre protĂ©gĂ© – protĂ©gĂ© en Ă©tant aimĂ©-, besoin auquel le pĂšre a satisfait; la reconnaissance du fait que cette dĂ©tresse dure toute la vie a fait que l’homme s’est cramponnĂ© Ă  un autre pĂšre, Ă  un pĂšre cette fois plus puissant. Karl Marx, Critique de la philosophie du droit de Hegel – L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur rĂ©el. Exiger qu’il renonce aux illusions sur sa situation, c’est exiger qu’il renonce Ă  une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc en germe la critique de cette vallĂ©e de larmes dont la religion est l’aurĂ©ole. La critique a arrachĂ© des chaĂźnes les fleurs imaginaires qui les recouvraient, non pour que l’homme porte des chaĂźnes sans fantaisie, dĂ©sespĂ©rantes, mais pour qu’il rejette les chaĂźnes et cueille les fleurs vivantes. La critique de la religion dĂ©truit les illusions de l’homme pour qu’il pense, agisse, façonne sa rĂ©alitĂ© comme un homme sans illusions parvenu Ă  l’ñge de raison, pour qu’il gravite autour de lui-mĂȘme, c’est-Ă -dire de son soleil rĂ©el. La religion n’est que le soleil illusoire qui gravite autour de l’homme tant que l’homme ne gravite pas autour de lui-mĂȘme.
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 elle-mĂȘme. Les avancĂ©es technologiques, comme les robots avec d’intelligence artificielle et, pĂȘle-mĂȘle, la possibilitĂ© d’une guerre nuclĂ©aire, le rĂ©chauffement climatique, les virus issus de nos manipulations gĂ©nĂ©tiques, peuvent nous faire basculer dans le nĂ©ant beaucoup plus tĂŽt que prĂ©vu, dĂšs les siĂšcles prochains. Selon Stephen Hawking, l’espĂšce humaine est en danger car la catastrophe est sur le point de se produire. Elle arrivera peut ĂȘtre dans quelques centaines d’annĂ©es, un battement de cil Ă  l’échelle de l’humanitĂ© et du monde ! Alors que la sociĂ©tĂ© du futur pourrait ĂȘtre aseptisĂ©e, apaisĂ©e et domestiquĂ©e grĂące aux technologies toujours plus Ă©voluĂ©es, ces derniĂšres pourraient surtout finir par nous dĂ©truire. Hawking affirme que nous serons responsables de la fin de l’humanitĂ©. Une fois que les humains dĂ©velopperont une intelligence artificielle, elle prendra son envol et se remodĂšlera elle-mĂȘme de plus en plus rapidement. Les humains, qui sont limitĂ©s par des fonctions biologiques lentes, ne pourront rivaliser et seront dĂ©passĂ©s ». Source The Independent L’astrophysicien suggĂšre d’aller coloniser d’autres planĂštes, et rapidement! IdĂ©alement, il faudrait rester dans le systĂšme solaire et la premiĂšre candidate est bien sĂ»r Mars. Un processus de colonisation extra-terrestre qui prendrait environ un siĂšcle. D’ici l’achĂšvement de cette colonisation, il y aurait donc des annĂ©es trĂšs, trĂšs dĂ©licates selon Stephen Hawking mĂȘme si tout n’est pas perdu, loin de lĂ . Il a malgrĂ© tout foi en l’humanitĂ© et en son instinct de survie. La plupart des menaces qui nous guettent dĂ©coule de nos progrĂšs scientifiques et technologiques. Nous n’allons pas cesser de progresser, ou faire marche arriĂšre, c’est pourquoi nous devons regarder en face les dangers qui arrivent et apprendre Ă  les contrĂŽler. Je suis optimiste, je pense que nous pouvons y arriver. » Il est important de s’assurer que ces changement iront dans la bonne direction. Dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique, cela veut dire que tout le monde devra maĂźtriser les fondamentaux de la science pour faire des dĂ©cisions informĂ©es qui auront un impact sur l’avenir”. Source The Telegraph Photo d’illustration / Pixabay Nous serions donc les premiers extra-terrestres, en attendant que ceux qui existent probablement ailleurs dans l’Univers nous donnent signe de vie comme le suggĂšre le paradoxe de Fermi lire cet article du CNRS, le paradoxe de fermi et les extraterrestres invisibles ». Cette thĂ©orie, Ă©noncĂ©e en 1950 par un physicien italien laurĂ©at du Prix Nobel, pourrait se rĂ©sumer ainsi S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs reprĂ©sentants devraient ĂȘtre dĂ©jĂ  chez nous. OĂč sont-ils donc ? » L’une des explications du paradoxe de Fermi, selon certains chercheurs, serait que toute civilisation extraterrestre trĂšs avancĂ©e technologiquement et donc dotĂ©e d’armes de destruction absolue, nuclĂ©aires ou autres en viendrait inĂ©luctablement Ă  s’autodĂ©truire avant d’atteindre d’autres mondes dans l’univers
 Pour tout comprendre, regardez cette vidĂ©o Ă©ducative ludique et trĂšs complĂšte sur la question 5 mn en anglais sous titrĂ©e en français Enconclusion l’homme ne peu se passer de religions car celles ci lui donne un but de vie ainsi que des elements permetant de le rassurer dans sa vie il n’a plus l’impression d’etre seul ou d’etre
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Vous avez rencontrĂ© l'homme parfait », mais vous avez l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche ? Peut-ĂȘtre que vous avez dĂ©jĂ  eu une relation avec quelqu'un de violent et que vous avez peur que cela se produise Ă  nouveau. Un homme violent essaiera de cacher sa nature au dĂ©but, mais il est possible de repĂ©rer certains signes afin de vous protĂ©ger. Vous mĂ©ritez l'amour et le soutien de votre conjoint. N'acceptez pas quelqu'un qui vous traite mal. 1 Surveillez la vitesse de la relation. Si elle va trop vite, prenez du recul. Vous avez peut-ĂȘtre l'impression de vivre un conte de fĂ©es, mais en gĂ©nĂ©ral, un coup de foudre apparent n'est qu'une illusion pouvant ĂȘtre un signe de violence Ă  venir. Les hommes violents se font souvent passer pour des compagnons parfaits au dĂ©but pour essayer de vous sĂ©duire. Si celui que vous avez rencontrĂ© essaie de vous pousser Ă  avoir une relation sĂ©rieuse tout de suite ou vous dĂ©clare sa flamme beaucoup trop tĂŽt, mĂ©fiez-vous. Ces comportements indiquent souvent que quelque chose ne va pas [1] . Par exemple, il est possible qu'il veuille que vous ayez une relation sĂ©rieuse aprĂšs le premier rendez-vous ou vous demande en mariage au bout de seulement quelques mois. Il se peut Ă©galement qu'il vous appelle son amour » ou mĂȘme sa femme » alors que vous ne vous connaissez que depuis peu de temps. 2 Faites attention Ă  la jalousie. Vous pensez peut-ĂȘtre que c'est un signe de passion, mais en rĂ©alitĂ©, c'est dĂ» au manque de confiance en soi. Il est normal de se sentir jaloux de temps en temps, mais les hommes violents sont jaloux tout le temps. DĂ©terminez si votre compagnon emploie souvent le mot jaloux » ou se met en colĂšre lorsque d'autres hommes vous parlent. S'il vous bombarde sans cesse de questions sur ce que vous faites lorsqu'il est absent, c'est aussi un signe de jalousie [2] . Il pourra dire des choses comme Je suis jaloux quand d'autres hommes te parlent », Pourquoi ce type te regarde ? Qu'il se mĂȘle de ses affaires » ou Tu parlais Ă  qui au tĂ©lĂ©phone ? » Il cherche peut-ĂȘtre des justifications comme Je suis jaloux parce que je t'aime » ou Tu me rends jaloux », mais son comportement est inacceptable. La jalousie ne vous dĂ©rangera peut-ĂȘtre pas au dĂ©but, mais elle peut mener Ă  un comportement autoritaire par la suite. 3 Observez ses rĂ©actions aux critiques. Tout le monde commet parfois des erreurs et on peut toujours s'amĂ©liorer. Cependant, les hommes violents sont souvent trĂšs susceptibles aux critiques, mĂȘme constructives, et peuvent se sentir insultĂ©s facilement. Observez les rĂ©actions de votre compagnon aux avis, aux critiques et mĂȘme aux plaisanteries gentilles. S'il se vexe souvent, ce peut ĂȘtre un signe de danger [3] . Par exemple, s'il est en retard pour venir vous chercher et que vous dites que vous commenciez Ă  vous inquiĂ©ter, une rĂ©ponse normale serait DĂ©solĂ©, j'Ă©tais dans les bouchons. » Un homme violent peut se vexer et dire quelque chose comme Je suis dĂ©bordĂ© ! Tu n'es qu'une ingrate ! » 4 RĂ©flĂ©chissez Ă  vos sentiments. DĂ©terminez si vous avez peur de lui. Votre compagnon doit ĂȘtre une source de rĂ©confort pour vous. S'il vous effraie, vous avez de quoi vous inquiĂ©ter. Demandez-vous si vous n'osez pas vous exprimer honnĂȘtement avec lui ou si vous ressentez le besoin de lui cacher des choses. Essayez aussi de dĂ©terminer si vous vous comportez diffĂ©remment en sa compagnie pour Ă©viter de le vexer. Ces signes indiquent Ă  coup sĂ»r que quelque chose ne va pas dans votre relation [4] . Imaginons qu'il vous invite Ă  sortir un soir, mais que vous avez dĂ©jĂ  prĂ©vu quelque chose avec des amis. Si vous avez peur qu'il se mette en colĂšre en apprenant que vous ne pouvez pas le voir, ce peut ĂȘtre un signe de violence cachĂ©e. Il se peut Ă©galement que vous lui cachiez que vous travaillez avec un collĂšgue qu'il n'aime pas ou que vous fassiez ce qu'il veut, mĂȘme lorsque vous voulez faire autre chose. 5 DĂ©terminez s'il joue la victime. On fait tous des erreurs de temps Ă  autre, mais un homme violent essaie souvent de rejeter la faute sur les autres. S'il accuse ses ex pour des relations qui n'ont pas fonctionnĂ© ou qu'il semble trĂšs malchanceux au travail, Ă  l'Ă©cole ou dans sa vie personnelle, posez-vous des questions. Il est possible qu'il finisse par vous maltraiter en disant que c'est de votre faute, ce qui est complĂštement injuste [5] ! Il se peut mĂȘme qu'il dise des choses comme On ne me laisse jamais en paix », Mon patron me dĂ©teste » ou Si je crie, c'est parce que tu ne m'Ă©coutes pas. » Lorsqu'il parlera de ses relations antĂ©rieures, il dira des choses comme Mon ex Ă©tait folle » ou Mon ex me rendait malheureux. » 6 RepĂ©rez les signes de mĂ©pris. Surveillez son comportement pour savoir s'il se sent supĂ©rieur aux autres. Dans une relation saine, les deux personnes sont Ă©gales, mais un homme violent pensera qu'il est meilleur que vous, mĂȘme s'il ne vous le dit pas franchement. Vous pourrez peut-ĂȘtre identifier cette attitude en repĂ©rant les indices montrant qu'il pense avoir droit Ă  des choses qu'il n'a pas mĂ©ritĂ©es. Écoutez-le pour savoir s'il justifie le fait de prendre des choses qu'il ne mĂ©rite pas forcĂ©ment [6] . Il peut dire Je ne sais pas pourquoi c'est Alex qui a eu cette promotion. C'est moi qui la mĂ©rite », Je vais essayer d'avoir un autre ticket pour une consommation. Je ne devrais pas avoir Ă  payer la buvette » ou Je n'arrive pas Ă  croire que ma mĂšre m'ait donnĂ© moins d'argent pour mon anniversaire cette annĂ©e ! » PublicitĂ© 1 DĂ©terminez s'il vous surveille. Ce n'est pas parce que vous ĂȘtes amoureuse que vous devez renoncer Ă  votre indĂ©pendance. Votre compagnon n'a pas Ă  surveiller tout ce que vous faites. Si vous avez l'impression qu'il sait oĂč vous ĂȘtes ou qu'il vous interroge sur votre moindre action, mĂ©fiez-vous. Il est possible qu'il essaie de vous contrĂŽler, ce qui peut indiquer qu'il est violent [7] . Au dĂ©but, cela peut vous sembler mignon. Par exemple, il peut dire des choses comme C'est quoi ton emploi du temps demain ? » ou Dis-moi tout ce que tu as fait aujourd'hui. » Cependant, il peut ensuite commencer Ă  dire des choses comme Tu es oĂč en ce moment ? » ou Envoie-moi une photo de l'endroit oĂč tu te trouves. » C'est normal qu'il s'intĂ©resse Ă  votre journĂ©e, mais il ne doit pas vous mettre de pression pour lui dire quoi que ce soit et vous n'avez pas Ă  lui dire exactement oĂč vous ĂȘtes Ă  chaque moment. 2 Ne le laissez pas contrĂŽler vos actions. S'il commence Ă  vous dire ce que vous devez porter ou faire, faites trĂšs attention. Au dĂ©but, vous trouverez peut-ĂȘtre mignon qu'il vous demande de porter des tenues en particulier ou de faire certaines choses. Cependant, la situation peut vite dĂ©gĂ©nĂ©rer et ce comportement rĂ©vĂšle souvent une nature violente. Ne laissez jamais votre compagnon dicter vos tenues, votre emploi du temps, vos centres d'intĂ©rĂȘt et toute autre dĂ©cision que vous prenez [8] . Il commencera peut-ĂȘtre par vous dire quelque chose comme Je prĂ©fĂšre que tu portes des robes » ou Je veux que tu t'habilles bien quand on se voit. » Il se peut Ă©galement qu'il vous dise des choses comme Je ne pense pas que tu devrais commencer des Ă©tudes supĂ©rieures maintenant » ou Pourquoi accepterais-tu une promotion, si cela signifie que tu dois t'Ă©loigner de moi ? » Cela peut vous sembler touchant au dĂ©but, mais mieux vaut prendre un peu de recul et vous demander si cette personne est bien faite pour vous. 3 Faites attention Ă  la culpabilisation. Vous pouvez faire de petits sacrifices pour une personne que vous aimez, mais elle n'a pas Ă  vous demander d'accepter des compromis pour elle tout le temps. Malheureusement, un homme violent essaiera peut-ĂȘtre de vous manipuler pour vous forcer Ă  faire ce qu'il veut en vous faisant culpabiliser. Ne vous sentez pas coupable lorsque vous vous affirmez pour rĂ©pondre Ă  vos propres besoins [9] . Par exemple, s'il veut sortir un soir et que vous avez dĂ©jĂ  quelque chose de prĂ©vu, il est possible qu'il vous dise C'est parce que tu ne m'aimes pas assez » ou Je ne pensais pas que j'allais devoir passer mes soirĂ©es seul Ă  prĂ©sent, mais j'ai dĂ» me tromper. » 4 Ne vous laissez pas isoler. Faites attention Ă  ce qu'il ne vous coupe pas de vos amis et de votre famille. Ces personnes sont lĂ  pour vous soutenir et elles ne veulent certainement que votre bien. Elles reprĂ©sentent souvent une menace pour un homme violent, car elles peuvent vous aider Ă  lui Ă©chapper. S'il essaie de vous empĂȘcher de voir vos proches, passez en revue votre relation. Vous devez pouvoir maintenir vos relations avec ces personnes [10] . Il commencera peut-ĂȘtre par dire du mal d'elles en disant Tes amis ne sont pas gentils avec toi », Je n'aime pas le fait que ta mĂšre remette en question notre relation » ou J'ai l'impression que ta sƓur est jalouse de toi et ne veut pas te voir heureuse. » Il dit ces choses pour essayer de vous Ă©loigner de vos proches. Il finira peut-ĂȘtre carrĂ©ment par vous interdire de contacter ou de passer du temps avec certaines personnes. PublicitĂ© 1 MĂ©fiez-vous lorsqu'il crie. Un bon compagnon vous parlera de façon respectueuse. S'il vous crie dessus, ce n'est pas normal. Ce type de comportement n'est jamais acceptable, que ce soit lors d'une dispute ou d'une conversation normale. Parlez avec lui pour savoir s'il est prĂȘt Ă  faire des efforts pour rĂ©soudre le problĂšme. S'il continue de crier ou ne reconnait mĂȘme pas qu'il le fait, il est trĂšs possible qu'il soit violent [11] . Vous pouvez dire Tu ne t'en rends peut-ĂȘtre pas compte, mais tu cries beaucoup lorsque tu es agacĂ©. Ça me fait vraiment peur et je voudrais que tu parles plus calmement. » Ce qu'il vous crie n'a pas d'importance. S'il hausse le ton, c'est un problĂšme. 2 Ne le laissez pas vous rabaisser. Dites-lui que c'est blessant. Il est censĂ© vous valoriser et ĂȘtre fier de vous. S'il est violent verbalement, il est possible qu'il critique votre apparence, vos talents, vos prouesses ou vos centres d'intĂ©rĂȘt. S'il vous dit quelque chose de blessant, signalez-le tout de suite. S'il continue, songez Ă  rompre avec lui, car il vous traite mal [12] . Il vous dira peut-ĂȘtre Ces vĂȘtements ne te vont pas », Qu'est-ce que tu as pris du poids ! », Ce passetemps est dĂ©bile » ou encore Ta licence Ă©tait facile. Tu n'as pas de quoi te vanter. » Il se peut qu'il formule ses critiques comme des compliments, mais c'est tout de mĂȘme mĂ©chant. Peut-ĂȘtre vous dira-t-il J'aime tes grosses cuisses », Je me fiche de ce que disent les autres. Je trouve que ta voix est magnifique » ou Je suis fier que tu aies acceptĂ© un emploi dont personne ne veut. » 3 N'acceptez pas les insultes. Cela comprend les surnoms mĂ©chants. Les insultes ne sont jamais acceptables dans une relation saine et font partie de la violence verbale. Si votre compagnon vous insulte, il se peut qu'il essaie de se justifier par la suite en disant qu'il Ă©tait vexĂ©, mais ce n'est pas une excuse. S'il vous insulte ouvertement ou vous donne des surnoms blessants, demandez-lui d'arrĂȘter [13] . Par exemple, il est possible qu'il vous traite de salope ou de pute lors d'une dispute. Il peut Ă©galement vous appeler par des surnoms blessants, comme cochonne » ou boudinette ». Si vous ne trouvez pas qu'un surnom est mignon ou rigolo, dites-lui que vous ne l'aimez pas. Dites C'est blessant lorsque tu m'appelles comme ça. ArrĂȘte, s'il te plait. » S'il n'arrĂȘte pas, il ne respecte pas vos sentiments. 4 Refusez les moqueries. Ne le laissez pas vous humilier ou vous ridiculiser, mĂȘme pour plaisanter. Il est censĂ© vous soutenir. Il ne doit jamais rire Ă  vos dĂ©pens ou rĂ©vĂ©ler des informations personnelles Ă  votre sujet Ă  d'autres personnes. Ce n'est pas forcĂ©ment Ă©vident au dĂ©but, mais c'est une forme de violence verbale. Parlez-lui aprĂšs la premiĂšre fois pour qu'il sache que c'est inacceptable. S'il recommence, il sera peut-ĂȘtre temps de rompre [14] . Si vous mangez avec ses amis pour la premiĂšre fois, il ne doit pas essayer de les divertir en racontant des histoires gĂȘnantes que vous lui avez racontĂ©es de maniĂšre confidentielle. Il doit ĂȘtre capable de garder vos secrets. Il ne doit pas non plus dire de choses comme Je ne peux plus l'emmener prendre un cafĂ© parce qu'elle pollue ma voiture avec ses pets ! » 5 Faites attention aux menaces. Écoutez-le pour savoir s'il vous menace ou menace quelqu'un d'autre. Vous devez toujours vous sentir en sĂ©curitĂ© avec les personnes que vous aimez. Si un homme est verbalement violent, il est possible qu'il vous menace. Faites trĂšs attention aux menaces de violence, car elles peuvent indiquer qu'il est dangereux. MĂȘme s'il n'agit jamais de façon violente, il est inacceptable qu'il vous fasse peur ainsi [15] . Il dira peut-ĂȘtre quelque chose comme S'il le faut, je te forcerai Ă  monter en voiture », Si je te revois avec lui, je pĂšterai un cĂąble » ou Ne me force pas Ă  prendre les choses en main. » Si vous ĂȘtes LGBTQ+, il est possible qu'il essaie de se servir de votre sexualitĂ© pour vous manipuler. Ce n'est jamais acceptable. S'il menace de dĂ©voiler votre sexualitĂ© ou d'exposer votre passĂ© sexuel, c'est une forme de violence. Cherchez du soutien ailleurs. N'oubliez jamais qu'il n'y a rien d'anormal chez vous. Vous n'avez pas Ă  vous sentir mal Ă  propos de vous. PublicitĂ© 1 Surveillez les sautes d'humeur. Un homme violent peut souvent vous donner l'impression de vivre avec Jekyll et Hyde. Pendant les bonnes pĂ©riodes, il se montrera tendre et attentionnĂ©, surtout en public, mais lorsqu'il sera vexĂ©, il est possible qu'il s'en prenne Ă  vous et semble ĂȘtre une personne complĂštement diffĂ©rente. Si vous ĂȘtes avec quelqu'un qui se comporte ainsi, mĂ©fiez-vous, mĂȘme s'il n'a pas encore fait preuve de violence physique [16] . Par exemple, il se peut qu'il vous fasse des compliments et vous offre des fleurs un jour et jette les fleurs parce qu'il est en colĂšre contre vous le lendemain. Lorsqu'il sera de mauvaise humeur, il commencera peut-ĂȘtre par vous crier dessus, mais il est possible que la violence physique ne tarde pas Ă  suivre. Les hommes violents se comportent souvent comme de vrais gentlemans en prĂ©sence d'autres personnes pour pouvoir contrĂŽler l'image que les autres se font de votre relation. S'il se comporte diffĂ©remment lorsqu'il est seul avec vous, ne vous fiez pas Ă  son image publique. 2 Mettez-vous Ă  l'abri des objets lancĂ©s. S'il commence Ă  lancer ou Ă  casser des objets lorsqu'il est en colĂšre, quittez la piĂšce. Vous aurez sans doute trĂšs peur dans cette situation. Ce type de comportement est inacceptable et vous n'en ĂȘtes pas responsable. S'il agit violemment, mettez-vous tout de suite Ă  l'abri. Ne prenez pas le risque de vous faire blesser [17] . Essayez de dire que vous allez aux toilettes. Dites Je dois aller aux toilettes. Je reviens tout de suite. » Restez-y le temps qu'il se calme. Si c'est possible, appelez quelqu'un pour vous faire aider ou rĂ©cupĂ©rer. Dites Ă  la personne que votre compagnon est violent avant qu'elle arrive. Si vous voulez absolument rester avec lui, demandez-lui de suivre une thĂ©rapie de couple avec vous. Il doit impĂ©rativement travailler sur ses problĂšmes de gestion de la colĂšre, car il n'a pas le droit de se comporter ainsi. 3 N'acceptez pas la violence sexuelle. S'il fait preuve de force pendant vos rapports sexuels, mĂȘme si c'est pour plaisanter, mettez-vous en sĂ©curitĂ©. S'il vous force Ă  coucher avec lui ou vous fait mal pendant l'acte, c'est une agression sexuelle. Vous devez ĂȘtre libre de choisir quand et dans quelles conditions vous avez des rapports sexuels. MĂȘme si vous ĂȘtes dans une relation consensuelle, votre compagnon ne doit jamais vous forcer Ă  coucher avec lui ou Ă  accepter des pratiques qui ne vous plaisent pas. Si cela se produit, parlez-en Ă  une personne en qui vous avez confiance et demandez-lui de trouver un lieu oĂč vous serez en sĂ©curitĂ© [18] . Il est possible qu'il vous morde, vous mette des fessĂ©es ou fasse des choses qu'il sait que vous n'aimez pas pendant vos rapports sexuels. Il n'a pas Ă  faire quoi que ce soit sans votre consentement. Dans ce cas, songez Ă  mettre fin Ă  votre relation avec lui. Il ne respecte ni votre corps ni vos limites. Consultez une psychologue pour vous aider Ă  vous remettre du traumatisme. Ce type d'agression est trĂšs difficile Ă  surmonter et vous aurez peut-ĂȘtre besoin d'aide pour aller mieux. 4 Faites-vous aider. S'il commet la moindre action violente, cherchez de l'aide. S'il vous a seulement frappĂ©e une ou deux fois, vous vous demandez peut-ĂȘtre s'il est vraiment violent. Une seule fois est dĂ©jĂ  une fois de trop. MĂȘme s'il vous prĂ©sente ses excuses, il est probable qu'il recommence. Ne tolĂ©rez aucune violence envers vous [19] . Il peut se montrer violent en vous frappant, en vous giflant, en vous tirant par le bras, en vous mettant des coups de pieds ou en vous Ă©tranglant. La force physique peut se traduire par des actions comme le fait de vous pousser, de vous bousculer volontairement ou de vous retenir physiquement. Cela s'applique aussi Ă  ses actions passĂ©es. S'il avoue qu'il a dĂ©jĂ  frappĂ© une compagne, il est trĂšs probable qu'il vous frappe Ă©galement. 5 MĂ©fiez-vous de la fausse contrition. Il y aura sans doute des pĂ©riodes oĂč il vous demandera pardon et vous promettra de changer. Cela vous fera peut-ĂȘtre plaisir qu'il vous prĂ©sente des excuses aprĂšs s'ĂȘtre montrĂ© violent. Il est mĂȘme possible qu'il vous offre des cadeaux et soit attentionnĂ©. Les personnes violentes emploient souvent cette tactique pour empĂȘcher leurs victimes de les quitter. Ne vous fiez pas du tout Ă  ces promesses. Si vous ĂȘtes avec un homme violent, parlez-en Ă  quelqu'un en qui vous avez confiance pour obtenir l'aide dont vous avez besoin [20] . Par exemple, si votre compagnon vous a poussĂ©e contre un mur pendant une dispute, il se peut qu'il vous dise ensuite Je suis dĂ©solĂ©. Je ne veux pas ĂȘtre cette personne » puis qu'il vous offre un bouquet de roses ou vous emmĂšne au restaurant. Ne croyez pas qu'il va changer. Il est probable qu'il recommence. Il est mĂȘme possible qu'il essaie de rejeter la faute sur vous en disant Tu m'as mis hors de moi » ou Je ne veux pas te frapper, mais tu me mets vraiment en colĂšre. » Ces affirmations ne sont que des mensonges. Vous n'ĂȘtes pas responsable de son comportement et vous ne mĂ©ritez pas de vous faire traiter ainsi. PublicitĂ© Conseils Si vous rompez avec un homme violent, faites-le dans un lieu public et veillez Ă  ce que quelqu'un sache oĂč vous ĂȘtes. Vous pouvez aussi le faire par tĂ©lĂ©phone. Il est probable que tout se passe bien, mais mieux vaut prendre des prĂ©cautions. Si vous ĂȘtes victime de la moindre forme de violence, faites-vous aider. Il est possible que l'homme vous demande pardon et promette de ne pas recommencer, mais il y a peu de chances pour que ce soit vrai. Vous mĂ©ritez que l'on vous traite bien. AprĂšs avoir rompu avec un homme violent, coupez tous les ponts avec lui Ă  moins de ne pas pouvoir le faire lĂ©galement parce que vous avez des enfants. Si vous essayez de maintenir une relation amicale, il est possible qu'il ne vous laisse pas en paix. Vous n'ĂȘtes jamais responsable de la violence d'un autre et vous mĂ©ritez d'ĂȘtre aimĂ©e. Ne vous sentez jamais coupable Ă  cause de ce que quelqu'un vous a fait [21] . Gardez le contact avec vos amis et votre famille, mĂȘme si votre compagnon essaie de vous en empĂȘcher. Vos proches sont lĂ  pour vous soutenir [22] . Si vous prĂ©voyez de quitter un homme violent, veillez Ă  pouvoir vous mettre en sĂ©curitĂ©. Si c'est nĂ©cessaire, cherchez un lieu pour vous mettre Ă  l'abri et essayez d'Ă©conomiser un peu d'argent pour pouvoir ĂȘtre indĂ©pendante. Faites une liste de contacts d'urgence, comme les numĂ©ros d'abris pour femmes battues et de centres d'aide. Votre sĂ©curitĂ© est capitale lorsque vous rompez [23] . PublicitĂ© Avertissements Attendez-vous Ă  ce qu'un homme violent vous demande pardon et se comporte comme s'il avait changĂ©. Dans la plupart des cas, ces changements sont temporaires. Restez vigilante ! Si vous soupçonnez un homme d'avoir une nature violente, ne restez pas avec lui. Il est probable que son comportement empire et il sera de plus en plus difficile de le quitter au fil du temps [24] . PublicitĂ© À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 71 423 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
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ï»żA La religion est une aliĂ©nation, elle correspond Ă  une perte de l'essence de l'homme. 1) Le phĂ©nomĂšne religieux n'est qu'un Ă©piphĂ©nomĂšne, accidentel, dĂ» aux alĂ©as de l'histoire et au dĂ©veloppement des civilisations dont il n'est qu'un reflet. La religion est la thĂ©orie d'un monde inversĂ©, dans lequel l'homme est aliĂ©nĂ©
Nietzsche 1844-1900 pense que la religion s’oppose Ă  la vie et dĂ©valorise tout ce qui relĂšve du corps et de l’instinct. IntĂ©rioriser les instincts, dit en substance Nietzsche, ne peut que rendre l’homme malade, ou dĂ©cadent. La religion est Ă©tablie sur les notions de pĂ©chĂ©, de salut, de grĂące ou de rĂ©demption. Elle encourage en l’homme la faiblesse et la rĂ©signation. La morale judĂ©o-chrĂ©tienne, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, s’oppose Ă  l’épanouissement du corps, Ă  la puissance vitale prĂ©sente en chaque homme, et Ă  l’acceptation de soi. La religion est un monde de fictions pures » AntĂ©christ, qui a sa racine dans la haine contre le naturel ». Et Nietzsche de conclure La prĂ©pondĂ©rance du sentiment de peine sur le sentiment de plaisir est la cause de cette religion, de cette morale fictive un tel excĂšs donne la formule pour la dĂ©cadence ». Selon Marx 1818-1883 la religion aliĂšne les individus et valorise ce qui est abstrait, irrĂ©el. Elle masque, Ă  ce titre, la rĂ©alitĂ© sociale et politique dans laquelle se trouvent les individus. Elle consent aux injustices que crĂ©ent les inĂ©galitĂ©s de condition entre les hommes. La religion est le soupir de la crĂ©ature opprimĂ©e, l'Ăąme d'un monde sans cƓur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'oĂč l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur rĂ©el. » Contributions Ă  la critique de la philosophie du droit de Hegel, introduction Selon Marx, pour que le bonheur rĂ©el » du peuple puisse se substituer au bonheur illusoire », il faut par consĂ©quent supprimer la religion. Complice de la classe dominante, favorable aux idĂ©es de la bourgeoisie, elle empĂȘche que triomphent les idĂ©es rĂ©volutionnaires. Pour Freud 1856-1939, dans L’avenir d’une illusion, la religion est cette illusion » qui aide l’homme Ă  supporter les souffrances de l’existence et l’angoisse de la mort. L’homme est pareil Ă  l’enfant qui dĂ©sire ĂȘtre aimĂ© et protĂ©gĂ© ; Dieu joue le rĂŽle de ce pĂšre aimant et protecteur. En tant que crĂ©ation de l’homme, le stade du religieux, qui est celui de l’infantilisme, doit donc ĂȘtre dĂ©passĂ© Le stade de l’infantilisme n’est-il pas destinĂ© Ă  ĂȘtre dĂ©passĂ© ? L’homme ne peut Ă©ternellement demeurer un enfant, il lui faut enfin s’aventurer dans l’univers hostile ». La nĂ©vrose et la religion semblent liĂ©es ; on pourrait mĂȘme, Ă©crit-il encore, qualifier la nĂ©vrose de religiositĂ© individuelle, et la religion de nĂ©vrose obsessionnelle de l’humanitĂ©. La religion est une maladie dont l’homme doit guĂ©rir.
\n \n l homme peut il se passer de la religion
Bergson"La religion est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort". Donc, l'homme a besoin d'avoir une religion pour se sentir protéger du mystÚre de la mort, de mettre des mots sur cette inéluctable mort (afin d'avoir moins peur). B) L'humanisation par la religion J3vm. 312 222 134 325 163 333 209 99 362

l homme peut il se passer de la religion